top of page

Mission : MOE Aménagement de la rive droite

 

Période : 2022 - en cours

 

Maîtrise d’ouvrage : Communauté urbaine de Dunkerque

 

Montant des travaux : 1200 000 € HT

 

La Communauté Urbaine de Dunkerque a engagé un vaste programme de valorisa- tion des canaux sur l’ensemble du territoire communautaire.

Un schéma global de mise en valeur des canaux puis un plan guide déclinés en fich- es actions on été réalisés entre 2014 et 2016 avec un programme d’actions articulé autour de 3 grands thèmes :

- les espaces publics : «les canaux, le plus grand espace public de l’agglomération», - l’urbanisme : «les canaux, fédérateurs de l’action urbaine de l’agglomération»
- la culture : «les canaux, porteurs d’une culture d’agglomération».

La mission de maîtrise d’œuvre de la rive droite du canal exutoire s’inscrit dans le poursuite de cette démarche et vise à retourner le quartier des glacis sur le canal tout en revalorisant ses berges du sud au nord depuis les 4 écluses jusqu’à l’écluse de Tixier.

 

Equipe : PAYSAGES (mandataire), ACOGEC (BET), URBATEC (BET), ECOLOG- IC (écologue)

Canal exutoire

Mission : Aménagement de quatre terrasses

 

Période : 2018-2020

 

Maîtrise d’ouvrage : Communauté urbaine de Dunkerque

 

Montant des travaux : 753 000 € HT

 

Le projet d’aménagement s’insère dans un projet global de mise en valeur des canaux, dont la création d’une voie cyclable le long du quai aux Fleurs, les objectifs étant:

- de créer des espaces publics et des cheminements doux le long du canal
- de créer des espaces de détente pour les riverains, les promeneurs, les cyclistes, le long de la berge nord.
- valoriser le paysage du canal de Furnes, dont le plan d’eau encaissé et les berges souvent densément arborées rendent sa perception et sa pratique dificile aujourd’hui.

- séparer les flux des promeneurs et cyclistes de la circulation automobile.

- créer les conditions permettant de valoriser les quartiers riverains et contribuer à les tourner vers le canal.

Les principes généraux du projet sont :
- de s’appuyer sur deux propositions de mise en situation des plateformes,soit au niveau de la voie verte, soit sur le niveau de la risberme à mi-hauteur avec un accès par des escaliers.
- de décliner ces deux principes avec différentes combinaisons, en fonction des caractéristiques propres à l’existant et au projet de réalisation de la voie verte, le long des terrasses, et pour intégrer les dispositifs de recharge vélos élec- trique et le panneau d’information.
- d’avoir pour les 4 terrasses -belvédère, une cohérence d’écriture architecturale et de matériaux.

 

Equipe : PAYSAGES (mandataire), ACOGEC

Quai aux Fleurs

Mission : Etude de conception paysagère et hydraulique Rive gauche du chenal de l’Aa

 

Période : 2017-2019

 

Maîtrise d’ouvrage : Communauté d’agglomération de Dunkerque

 

Surface : 1,7 ha

 

Montant des travaux : 1,8 M € HT

 

L'objectif de l'étude sur l'ensemble du linéaire (2,8km) est de profiter des futurs travaux de la Véloroute du Littoral pour requalifier et redonner une cohérence globale aux aménagements le long du Chenal de l'AA tout en intégrant des solutions aux problématiques de submersion marine, qui peuvent exister ponctuellement.

 

La première phase se concentre sur le secteur du Minck, bâtiment emblématique de l’ancienne Criée du port, et de la place, "La Flaque aux Espagnols", à la forme évocatrice en anse.  Il s'agit pour ces deux secteurs:

- d'élargir l'avenue du Calvaire par la construction d'un quai afin d'offrir des espaces confortables pour tous les modes de déplacement;

- créer un véritable parvis qui relie le Minck et la Maison de la Mer, musée de la mémoire de la pêche au long-cours ;

- Requalifier la Flaque aux Espagnols pour en faire un vrai lieu de vie (accueil de la foire aux manèges, jeux de boules, braderie, fête de la mer...)

 

Les problèmes de submersion marine sont, à cet endroit, traités par création d'un muret de protection en arrière de la promenade des quais, ménageant des ouvertures et belvédères en avancée sur le perré de la rive gauche du chenal de l’Aa.

 

Equipe : PAYSAGES (mandataire), SECTEUR (BET VRD), SEGI (BET submersion marine)

Chenal de l'Aa

Mission : Etude et mission de conception

 

Période : 2018-2019

 

Maîtrise d’ouvrage : L’EAU du Dunkerquois

 

Montant des travaux : - € HT

 

Le site du bassin de Langlebert correspond à un ancien site de réalimentation de la nappe.

Le programme d’aménagement vise plusieurs objectifs :

- L’amélioration du potentiel d’accueil de la biodiversité sur le site, par le maintien et renforcement de zones humides, et la diversification des milieux.

- La maîtrise des flux d’eaux de ruissellement arrivant à l’amont, permettant ainsi un ralentissement des écoulements puis un traitement naturel de l’eau. Un certain nombre d’aménagements hydrauliques vont permettre la rétention, le traitement, la filtration de l’eau.

- La mise en valeur paysagère du site et des vues depuis les espaces publics qui le longent.

- Les aménagements permettant l’accueil du public, dans une optique de découverte pédagogique de la flore et faune locale des milieux agri-forestiers et humides : parcours de découverte, belvédère, signalétique pédagogique

Seront créés et organisés sur le site :

- des lagunes de rétention, de filtration et de phytotraitement,

- une mare à batraciens, bassin refuge en cas de sécheresse,

- un bassin et une ripisylve végétalisée et boisée,

- des prairies bocagères, complantées d’arbres isolés caractéristiques de ces milieux,

- une prairie mellifère.

 

Equipe : PAYSAGES, SEGI

Bassin de Langebert

Mission : Maîtrise d’œuvre complète

 

Période : 2013

 

Maîtrise d’ouvrage : Agglomération de Maubeuge Val de Sambre

 

Surface : 2,3 ha

 

Montant des travaux : 9 M € HT

 

Le pôle universitaire de Maubeuge est un signal fort à l’entrée sud de la ville, installé sur un site privilégié, en bord de Sambre, tout proche du centre historique.

 

Le parc et le parvis empruntent au vocabulaire des fortifications de Vauban voisines leur rigueur géométrique.

Les formes strictes des trois grands talus et des bassins de la zone d'expansion des crues sont révélées par une gestion différenciée des espaces : les zones pratiquées sont entretenues régulièrement alors que les creux et les bosses sont fauchés une fois par an.

 

Une étonnante rampe en  bois, qui relie le parking à la Sambre, se promène un temps sur les toitures des bâtiments pour continuer sa course dans le patio.

Ces toitures jardins, offrent aux visiteurs un paysage  miniature animé par un microrelief et une végétation inspirés des phénomènes d'écoulement des eaux.

 

Equipe : PAYSAGES, ESCUDIÉ FERMAUT (mandataire), SECA, PROFIL, JM THEDREZ 

Pôle universitaire

Mission : Maîtrise d’œuvre complète

 

Période : 2010 (Livraison)

 

Maîtrise d’ouvrage : Commune de Nismes

 

Surface : 10 ha

 

Montant des travaux : 2,4 M € HT

 

Petite commune Belge de la province de Namur, Nismes Viroinval est traversée par les branches souterraines et aériennes de “l’Eau Noire“ qui s’y rejoignent. Le parc communal du château qui borde ce cours d’eau avait été abandonné de nombreuses années aux campeurs lorsque sa réhabilitation a été confié à PAYSAGES.

 

La qualité exceptionnelle du site où l’eau surplombe l’eau par le jeu de petits biefs ne suffisait pas à attirer le public attendu. Il fallait animer pour créer les conditions d’une nouvelle vie.

L’idée s’est imposée presque d’elle même : utiliser le plan d’eau, remplacer les chemins par de petits canaux et se déplacer en barque. Le projet dessine les éléments de cette promenade aquatique et ludique : Îles, ponts, pontons, escaliers et jeux d’eau réorganisent le parc du petit château.

 

Equipe : PAYSAGES (paysagistes), GICART & RENAUD, R.CHIVOT (architectes), MF GODART (écologue), GT4 (développement touristique)

Parc de Nismes
Schéma de développement urbain

Mission : Schéma de développement urbain – Diagnostic, orientations et scénarios, projets d’aménagement

 

Période : 2010

 

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Calais

 

Les objectifs de cette étude ont été de doter la ville d’un document guide, plan de référence fixant les grandes orientations paysagères et urbaines, à court, moyen et long terme. Conçu sous forme d’Atlas, il développe les actions de recomposition à mener sur 12 grands secteurs prenant en compte les enjeux fondamentaux, tels que :

- la valorisation du lien de la ville avec son environnement et avec l’eau (mer, port, canaux, bassins, quais, fortifications)

- la réunification des quartiers,

- la mise en valeur des espaces libres, le long des infrastructures, formant de véritables rubans de cohésion potentiels.

Ce « master plan » donne ainsi les outils à la ville pour retrouver sa façade maritime et affirmer son identité.

 

Equipe : PAYSAGES, MA-GEO, CILIO, ARCAME

Mission : Maîtrise d’œuvre complète de requalification environnementale du site PCUK

 

Période : 2005-2008

 

Maîtrise d’ouvrage : Etablissement public foncier

 

Montant des travaux : 8 M € HT

 

Le paysage n'existe qu'à l'instant où le regard s'est posé sur le territoire qui le porte. Ce regard n'est pas neutre, il porte un jugement sur sa beauté, sa laideur ou son indifférence. Ce jugement est motivé de manière plus ou moins consciente par la culture qui lui sert de référence. Les friches industrielles sont à ce titre des cas d’école. Hors des références esthétiques conventionnelles, elles sont en marge des paysages maîtrisés.

 

La friche industrielle Pechiney-Ugine-Kuhlmann, en bordure du canal de Roubaix, s’étend sur 32 hectares et inclus un terril de phosphogypse. La restauration de ce terril en 1986, par des techniques douces de dynamique végétale nous avait valu le premier « Trophée du Paysage ». Cette opération s’inscrit dans la poursuite de la requalification des terrains pollués, plus particulièrement sur le site de l’ancienne usine chimique et des terrains abandonnés attenants.

 

La mutation de la friche PCUK profite de l’effet du projet « Blue Links » de réouverture du canal à la navigation et de la dynamique de la trame verte et bleue. L’aménagement s’est appuyé sur les études de risques, les contraintes techniques et les opportunités d’utilisation des produits de curage du canal, et d’anciens dépôts d’argile. La mise au point d’une solution de confinement par une « structure sandwich » imperméable à été choisie; elle stoppe ainsi la migration des polluants dans le sous-sol. Elle a permis également de reconstituer un milieu ouvert humide, apte à la colonisation progressive, favorable à la diversification des écosystèmes.

 

Equipe : PAYSAGES, B&R INGENIERIE (mandataire), EACM

Site PCUK
Berges de l'Adour

Mission : Maîtrise d’œuvre complète après concours

 

Période : 1999-2004 (Etude) / 2005-2008 (travaux)

 

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Dax

 

Surface : 9500 m2

 

Montant des travaux : 6,7 M € HT

 

Le centre-ville de Dax est situé sur la rive gauche de l’Adour.  Les berges du fleuve offre une perception d’ensemble de la ville : les thermes en premier plan, la ville ancienne, ses fortifications et la cathédrale Notre-Dame en arrière plan. Une végétation généreuse accompagne les berges, en amont vers le parc Théodore Denis et les arènes, en aval vers la promenade des Baignots. Le projet, inscrit dans ce décor où s’expriment l’histoire et le destin de la cité thermale, révèle le lien entre l’eau et le centre de la ville.

 

Deux logiques, perpendiculaires et parallèles au fleuve, se superposent. La première assure l’articulation entre les deux rives, la seconde facilite les liaisons le long de la rive gauche, reliant parc et espaces publics, équipements et établissements thermaux.

L’aménagement s’organise autour de trois nouveaux ouvrages :

- le «paseo» balcon sur l’Adour et large plate-forme piétonne couvrant un parking,

- une passerelle piétonne sur l’Adour trait d’union entre les deux rives,

- une promenade en encorbellement sur la rive droite;

Le projet intègre par ailleurs, la requalification de deux espaces publics majeurs: la place Thiers, au débouché du vieux Pont et le jardin de la Potinière, large ouverture sur le fleuve.

 

Equipe : PAYSAGES, M.RUMEAU, B.BASSEZ, P.CLAVIER, R.ROUEL, INGÉROP

Lagunage de Harnes

Mission : Maîtrise d’œuvre  

 

Période : 1999-2004

 

Maîtrise d’ouvrage : District de Lens Liévin

 

Surface : 17,5 ha

 

Montant des travaux : 1,5 M € HT

 

Situé dans le lit de l'ancienne rivière de la Souchez devenue Canal de Lens, au pied d'un terril, le projet du lagunage de Harnes reconstitue une zone naturelle humide sur une friche industrielle minière, à partir des eaux d'une station d'épuration. la mise en scène du site s'appuie sur une large perception des étendues d'eau, une biodiversité et la création de cheminements doux.

Ce fond de vallée humide a acquis des qualités esthétiques, poétiques et écologiques et ce projet a toujours un rêve, celui d'alimenter un bassin de baignade. Quelle revanche sur l'histoire si 'lon parvient un jour à se baigner dans les eaux provenant des égouts des cités minières, nettoyées par le lagunage au travers d'une friche industrielle ! La démarche amorcée ici dès 1992, exprime la volonté de l'agence d'associer étroitement paysage et développement durable, depuis toujours au cœur de ses projets.

Celui-ci, choisi parmi 450 autres, pour ses multiples dimensions et notamment sa participation à la mutation d'un territoire marqué par l’industrie, sa valeur écologique, son rôle pédagogique et son attrait touristique, a reçu le Prix Européen du Paysage "Rosa Barba" de Barcelone en 2006. 

 

Equipe : PAYSAGES, FUL (lagunage), BURGEAP (hydrogéologie), BERIM (BET)

bottom of page