Mission : Mission de maîtrise d’œuvre complète
Période : Etudes en cours
Maîtrise d’ouvrage : MEL
Montant des travaux : 3,3 M € HT
Surface : 35 ha
Le parc de la Tortue est un des maillons de la chaîne des parcs de la Deûle, connecté aux autres parc par la Véloroute qui longe le canal. Il s’agit d’un territoire à fort enjeux écologique et paysager qui possède une histoire remarquable avec le site de l’ancienne
Blanchisserie. C’est donc un projet à la rencontre entre le patrimoine, le paysage et l’environnement.
Ainsi se dégagent quatre thématiques qui vont guider le plan d’aménagement :
1- Maintenir et renforcer la diversité des formations végétales et du réseau hydraulique.
2- Préserver les milieux en nstaurant une pédagogie sur l’ensemble du site en créant des zones sanctuaires
3- Donner à voir des éléments du paysage et mettre en valeur le paysage existant
4- Revaloriser les matériaux du site, faire avec le «Déjà là».
Ces principes s’articuleront autour de lieux d’intérêts
reliés par des boucles de promenade.
Equipe : PAYSAGES (mandataire), ARTELIA BET hydrologie et pollution, BIOTOPE Ecologue, INGEO Géomètres
Mission : Mission de maîtrise d’œuvre complète
Période : 2011-2016
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Lille
Montant des travaux : 2,5 M € HT
Surface : 12 h
Le projet d’aménagement de la plaine des sports et de loisirs de la Citadelle de Lille s’intègre dans un projet vaste et ambitieux de requalification et de valorisation de l’ensemble du site militaire d’origine. Il forme aujourd’hui l’espace public majeur de la ville, vers lequel convergent les habitants de la métropole pour des activités récréatives.
Le projet prend place sur les espaces libérés par la déconstruction de l’ancien stade de football et d’anciens terrains d’entraînement. Il permet de réintégrer cette partie du parc, un peu à l’écart, dans une cohésion d’ensemble autour de la « Reine des Citadelles ». La réponse aux enjeux vise aussi à restaurer le patrimoine hydraulique et historique, à développer la biodiversité du site et à aménager de nouveaux espaces récréatifs, ludiques et sportifs. C’est l’occasion, sur ces 12 hectares, de valoriser les usages jusqu’à les mettre en scène.
Entre respect du patrimoine, démultiplication de la biodiversité et inventions contemporaines, le projet propose des espaces poétiques, ludiques, originaux qui surprendont le visiteur.
Equipe : PAYSAGES (mandataire), WONK Architectes, MAGEO BET VRD, OSMOSE Écologue, E. Poncelet Architecte du patrimoine
Mission : Concours
Période : 2013
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Genève
Montant des travaux : 5,6 M € HT
Surface : 8,6 ha
Au delà d’une simple compensation à la consommation des terres agricoles par l’urbanisation, la conception du parc agro-urbain ambitionne d’amorcer une dynamique de projet du Rhône à l’Aire sur le canton de Genève. Le concours international pour la conception et la réalisation d’espaces publics avec composante agricole doit ainsi proposer un trait d’union entre Genève et son territoire agricole en s’ouvrant sur les horizons exceptionnels du Salève et du Jura.
Le projet vise à insuffler au cœur de la métropole, un agriurbanisme, en cherchant à développer une véritable matrice cultivée, plantée et boisée, centrée sur l’arbre utile et selon les principes de l’agroforesterie. Le parc doit donc constituer un terrain de rencontre et d’échange, tisser des liens entre les mondes urbains et agricoles par la mise en scène de l’agriculture vivrière et en proposant un nouveau cadre productif et récréatif ouvert à l’expérimentation.
Equipe : PAYSAGES (mandataire), FG Architecture, ZS bet vrd, OSMOSE ECOTEC bet environnement, Corinne Bourgery, spécialiste des questions agricoles
Mission de maîtrise d’œuvre complète
Période : 2010-2012
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Caudry
Montant des travaux : 1,9 M € HT
Surface : 3,6 ha
L’aménagement du Bois-Thierry, seul parc public d’envergure du centre-ville de Caudry, s’inscrit dans un contexte de renouvellement urbain. Il tient un rôle majeur dans la restructuration et la relation du centre-ville avec un quartier en cours de rénovation urbaine, en tant que trait d’union.
Cet espace fortement boisé, initialement enclavé et déserté par les riverains, est devenu un espace fédérateur, convivial et pratiqué par les habitants. Il s’agissait de créer un réel lieu de vie accueillant les pratiques des riverains et de susciter une dynamisation sociale.
Equipe : PAYSAGES (mandataire) et VERDI
Mission : Concours (2ème prix)
Période : 2010
Maîtrise d’ouvrage : Lille Métropole Communauté urbaine et ville de Lille
Montant des travaux : 19,39 M € HT
Surface : 22 ha
Le champ de Mars est conçu comme un grand “praticable de théatre” à l’échelle de la ville.
Deux pentes structurent l’espace. Celle du glacis dernier ressaut de l’ouvrage militaire et celle de la ville qui prend ancrage à la ligne de crête de la rue St André. A la jonction, au point bas, se déploie le ruban des brumes, ligne centrale du projet;
Des séquences minérales et végétales le long d’un fil d’eau continu sont composées de jeux d’eau, de roselières, de jardins aquatiques, d’animations lumineuses ou de fontaineries.
La convergence entre histoire, nature et usage est la stratégie d’aménagemnt de l’espace. Il s’agit de coordonner les dynamiques de la mise en valeur du patrimoine historique, de la reconquête écologique et de l’organisation des usages successifs du site, autour des logiques de l’eau, du mouvement, d’un seul espace pour tout les usages et du rapport ville nature.
Equipe : PAYSAGES, Gilles CLÉMENT, PONCELET ACMH, 8.18, MAGEO, ACOGEC, BIOTOPE, SCET, SOL PAYSAGES
Mission : Mission de maîtrise d’œuvre complète
Période : 1995-1999
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Roubaix
Montant des travaux : 1,3 M € HT
Surface : 2,5 ha
Premier projet de la Trame Verte de Roubaix, ce parc écologique urbain a une valeur emblématique. Implanté sur le site d’anciennes usines en bordure de voies ferrées, c'est un lieu de détente, d’animation, de rencontre et d’expérimentation au cœur d’un quartier particulièrement dense, mixant les populations et les cultures.
Le parc s’organise autour d’une «éco-clôture», colonne vertébrale, outil signalétique et pédagogique du lieu, mettant en résonance les différents espaces créés. Issu d’une riche concertation avec ses acteurs et usagers, le parc concilie une démarche volontaire en faveur de la biodiversité avec les nombreuses contraintes d’un parc urbain.
Equipe : PAYSAGES (mandataire), VERDI, BIOTOPE, ESPACE ENVIRONNEMENT, ATELIER TELESCOPIQUE
Mission : Maitrise d’œuvre complète
Période : 1989-1992
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Paris
Montant des travaux : 3 M € HT
Surface : 15 ha
Autrefois plateforme ferroviaire, ce lieu n’était connu du quartier que par les hauts murs de pierre meulière qui le contenait.
Le programme du projet urbain prévoyait ici un jardin clos de 15000 m2, espace de respiration à la croisée de la promenade plantée Bastille-Vincennes et de la ZAC de Reuilly, accessible d’un côté par une passerelle franchissant la rue de Charenton, de l’autre par le mail piéton se prolongeant sur le tracé de l’ancienne voie ferrée.
Le parti adopté s’est efforcé de maîtriser le contraste d’un jardin pour les habitants des quartiers, l’ancien et le nouveau, et d’un parc greffé à la promenade plantée, à l’échelle des ambitions du XIIéme arrondissement et de l’est parisien. Il est l’aboutissement d’une organisation nouvelle dont il paraît en être le cœur. Il s’ouvre sur la ville ancienne et la mairie d’arrondissement par une alternance de redents et jardins en glacis dans le mur de soutènement. La plate-forme, autrefois retranchée de la ville devient un rythme de placettes plantées, de balcons qui regardent le boulevard, de jardins qui s’exposent jusqu’au trottoir.
Le jardin s’épanouit comme un lieu calme et serein par une succession de salons thématiques rayonnants autour d’une pelouse en creux, légèrement inclinée, orientée vers la Seine et le sud. Le repli du jardin, la recherche de la simplicité, atténue la perception des limites réelles et permet de s’isoler des bruits de la ville.
Une passerelle piétonne enjambe le jardin d’un seul élan; elle assure la continuité de la promenade et permet malgré tout de le traverser en le surplombant lorsqu’il est fermé le soir.
Equipe : PAYSAGES, PIERRE COLBOC ARCHITECTE